François Macq son histoire
François nous raconte:
Je me souviens de mon dernier camp scout en juillet 1987 et de mon travail de fin d’études sur la gestion de fichiers dans un système d’exploitation Unix en temps réel. Je devais le terminer pendant les vacances, dans le cadre de mes études d’ingénieur en informatique à LLN. J’y ai appris l’évolution des technologies de disques et l’importance de la pertinence pratique en ingénierie.
Par la suite, j’ai enseigné pendant deux ans dans une école secondaire au Rwanda, accomplissant ainsi mon service militaire. À mon retour en Belgique, j’ai commencé à travailler dans l’informatique chez CAFC, une jeune entreprise spécialisée dans les logiciels de gestion de portefeuilles financiers. J’ai beaucoup apprécié cette expérience et j’y ai appris énormément pour mes projets futurs.
Quand mon père m’a demandé de reprendre l’entreprise, j’ai accepté, bien que j’aie exprimé des hésitations auparavant. Durant l’année académique 1991-1992, j’ai suivi un master en "Control Systems" à Bradford, juste après avoir épousé Gabrielle. En septembre 1992, j’ai rejoint Macq et intégré l’équipe IT, où je travaillais à la mise en œuvre de la communication avec le superviseur de télégestion dans l’automate PIP4000-1633, sous la direction de Serge Dujardin.
J’ai progressivement compris que les grandes réunions étaient souvent précédées de petits rassemblements informels pour aligner les points de vue des ingénieurs. Les réunions plus larges servaient principalement à présenter des solutions déjà établies. Cela m’a appris l’importance d’intégrer des perspectives diverses pour innover, en contraste avec la créativité limitée qui découle d’une petite équipe d’ingénieurs surchargés et stressés. J’ai compris qu’encourager l’innovation nécessitait une combinaison de rôles et de profils différents, tels que les ingénieurs, les commerciaux et le marketing.
Grâce aux conseils de mon père, j’ai rapidement gravi les échelons de l’entreprise, devenant directeur général en 1997. Les premières années ont été difficiles, et la transition de direction a entraîné des départs d’employés. Malgré ces obstacles, j’ai apprécié les conseils ponctuels de mon père et j’ai réussi à faire avancer l’entreprise avec succès.